SÉLECTION DE MONTRES VINTAGE N°12 CHEZ JOSEPH BONNIE

HEUER CARRERA 3648S

Dans l’histoire des chronographes, la marque Heuer a fait ses preuves tout au long du XXe siècle, et fait partie du panthéon des marques qui ont su innover quant à la mesure du temps.

La Carrera est dessinée en 1963 par Jack Heuer, lui-même grand amateur de bolides et de circuits, pour répondre aux besoins spécifiques des pilotes de course professionnels.

Bien que le design de cette montre change entre les années 1960’s et 1970’s, le cahier des charges reste le même et impose notamment un grand cadran facile à lire ainsi qu’un boîtier étanche et résistant. Pour rappel, le nom de ce chronographe provient d’un rallye mythique qui traverse le Mexique, la « Carrera Panamericana », interdit en 1955 après seulement cinq éditions et de nombreux accidents tragiques.

La référence 3648s est un modèle Heuer Carrera « 45 » par la présence, en plus d’une petite seconde à neuf heures, d’un mouvement Valjoux 92 qui offre un sous compteur totalisateur des 45 minutes du chronographe à trois heures.

Sur ces pièces rares et désirables, tout est question de détails. Ici, un cadran argent soleillé « Swiss only » car on peut voir le mot SWISS à six heures, sans la lettre « T » qui arrivera sur des Carrera plus tardives au-dessus de ce même SWISS. Cela signifie que cette Carrera fait partie des premières.

La montre est dans un très bel état général, d’un cadran en excellent état et qui possède encore tous ses points Tritium, son boitier au placage en très bon état et qui n’a jamais été poli comme en témoignent ses cornes bien tranchantes, mais aussi son numéro de série entre les cornes à six heures qui se lit parfaitement.

UNIVERSAL GENEVE 2 AIGUILLES

La marque de montres Universal Genève a connu un retour en puissance ces dernières années grâce notamment à quelques modèles de chronographe et de Polerouter. Mais Universal, ce sont aussi d’autres pièces aux designs et mouvements intéressants.

Cette Universal Genève en est l’exemple même.

La première chose qui frappe est son épaisseur. Environ 3 mm sans compter le bombé du verre. Cela donne l’impression d’avoir une petite carte précieuse et légère au poignet. La pièce est dans un excellent état, peu ou pas polie, comme en témoignent le soleillé de la partie du boitier face cadran et les carrures toutes en chanfreins et en géométrie.

A l’intérieur, un calibre Universal Genève mécanique à remontage manuel qui s’exprime pleinement par les deux aiguilles qui naviguent sur un cadran argent soleillé d’une grande simplicité.

JAEGER-LECOULTRE HERMÈS ETRIER

Voici une montre que l’on apprécie énormément, surtout quand il vient habiller le poignet d’une femme. Son visage est iconique, notamment par ses longues anses qui lui valent le nom d’Étrier.

Un nom qui provient des premiers modèles des années 1930 et du mouvement joaillerie 101. Un calibre étonnant, puisqu’à sa sortie en 1929, il est le plus petit mouvement au monde. Il est aussi au passage porté par la Reine d’Angleterre lors de son couronnement.

L’exemplaire que nous avons date des années 1970 et porte l’héritage de cette montre Étrier équipée du fin mouvement. Mais ce n’est pas tout, il est aussi signé Hermès.

La rareté de ce modèle est due à la double signature Jaeger-LeCoultre et Hermès. La première figure sur le cadran en dessous du logo en applique, la seconde est gravée au dos « Hermès Paris ». Une montre qui a été vendue en boutique Hermès comme en témoigne sa pochette et sa boite d’origine signées du nom de la célèbre maison.

Une très belle montre en or, où le cadran noir contraste parfaitement avec les index en or qui le parcourent. L’œil attentif remarquera le système d’ouverture du boitier via 4 vis réparties sur les carrures de la montre.

LONGINES DAME EN OR

Il est intéressant de voir comment peut s’exprimer l’harmonie dans une petite montre de dame en or. Cette Longines nous le prouve.

Et fait toujours agréable quand on tombe épris d’une montre, celle-ci vient avec sa boite d’origine Longines gainée de cuir bordeaux.

Premier détail qui plait, la forme des anses. Ici elles semblent comment rapportées au boitier en or, et elles dévoilent une très belle forme, un type de chanfrein presque ovale. Ajoutez à cela la simplicité d’un cadran qui alterne chiffres arabes et fins index triangles, survolés par deux aiguilles feuilles.

Une pièce dans un très bel état esthétique qui aura plaisir à trouver un poignet attachant.